Les démoniaques, Mattias Köping

Acheté à Saint-Maut en poche, l’auteur m’avait bien averti qu’il y avait un moment pour lire ce roman.. Sujet hard. On me l’avait conseillé mais c’est vrai que j’avais toujours attendu avant de me lancer. Le moment est arrivé !

Pour public averti ⛔️

Ça fait carrément froid dans le dos cette histoire.  Happy birthday Kimy 🎈qu’ils disaient… Kimy, c’est la gamine que violent son père et son oncle, et d’autres hommes d’ailleurs, alors qu’elle n’a que 13 ans. L’avenir est plus sombre encore : Kimy fait des passes pour ramener de l’argent à son père. Glaçant.

Kimy, c’est la victime et la badass de l’histoire. Son père ? Un taré. À la tête d’un réseau long comme le bras qui va du trafic de drogues à celui d’êtres humains, et au proxénétisme. Rien que ça. De quoi impressionner les copains à l’école. (ah-ah)

Sauf que Kimy, elle en a pas trop des copains. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Henri. C’est la première fois qu’un homme s’intéresse à elle sans arrière-pensée. Sans lorgner sur son joli postérieur.

Kimy c’est le genre de nana qui force l’admiration.
Son père, communément appelé « L’Ours » c’est le genre de mec qui vous donne la nausée. Un mec détestable au possible.

Les personnages qui gravitent autour d’eux, aussi bien du côté de la fille que du père, sont tous déjantés et absolument à vomir. Excepté Henri, que j’ai toutefois trouvé étrange. L’entourage de Kimy, à savoir sa jolie famille (sentez l’ironie) est absolument abjecte.

Le village où vit Kimy est corrompu jusqu’à l’os, des hommes aux fonctions respectables sont en réalité les pires bourreaux. Franchement, tout est à vomir : de leur façon de penser à leurs actions.

Mélangez tout ça et vous obtiendrez ce roman qui vous coupera la chique. Et vous empêchera de dormir, accessoirement.

L’auteur arrive à tenir la tension tout au long du récit. Quand on pense que le pire est derrière nous, on ne se doute pas de ce qui va suivre… Le malaise va crescendo. Toutefois, j’ai parfois ressenti du relâchement dans l’écriture par le biais de chapitres très courts. Ça donnait un coup de frein au récit.

Mais adieu le politiquement correct du polar qui fait son job. Ici, on plonge dans l’horreur et on s’en prend plein la gueule (je ne m’excuse même pas).

Une fin à vous faire bondir de votre siège de métro (promis juré)

En bref : vengeance / roman noir / prostitution


Informations pratiques

Auteur/e/s : Mattias Köpling
Date de parution : 19/04/2018
Éditeur : Ring
Catégorie/s : roman noir, prostitution, drogues

3 réponses à « Les démoniaques, Mattias Köping »

  1. J’ai le manufacturier dans ma PAL mais tu donnes envie d’y ajouter celui-ci !

    J’aime

    1. Ah j’aimerai bien lire Le Manufacturier !

      Aimé par 1 personne

      1. On n’en dit que du bien !

        Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Créez un site ou un blog sur WordPress.com